En 2005, le Fonds mondial pour la nature avait évalué que 100 000 tonnes de morue étaient le résultat de prises illégales, et ce uniquement dans la mer de Barents (au nord de la Norvège et de la Russie). Ce sont ces chiffres alarmants qui ont conduit des experts en conservation à se tourner vers la génétique pour tenter de prendre au piège les pêcheurs délinquants. Un consortium de groupes environnementaux appelé FishPopTrace a présenté des résultats préliminaires à Bruxelles en mai : en trois ans, ils ont séquencé les gènes de milliers de poissons de l’Atlantique et de la mer du Nord. Assez, disent-ils, pour avoir maintenant une liste de marqueurs génétiques permettant de déterminer l’origine d’un poisson, si des inspecteurs se présentent au marché armé de cet outil.

Pas facile de déterminer si un poisson qui se retrouve au marché a été pêché dans une zone où cette pêche est interdite.
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