Alors que plusieurs Américains rêvent d’une renaissance de l’industrie nucléaire, un événement rare se produira à la fin de 2014: la première fermeture d’une centrale nucléaire réclamée par un gouvernement en plus de 30 ans.

L’État du Vermont cherchait à la faire fermer depuis 2010, mais au final, c’est la compagnie Entergy qui a annoncé cette décision le 27 août —prenant par surprise les observateurs locaux. La centrale nucléaire Vermont Yankee, vieille de 41 ans, était scrutée à la loupe par les environnementalistes depuis que des fuites dans la rivière voisine avaient été détectées ces dernières années. Dans son annonce, la compagnie n’a pas invoqué les fuites, mais les «forces du marché» qui, avec la montée en flèche des exploitations de gaz naturel, ont rendu le nucléaire moins rentable. À l’image de sa voisine du Québec, Gentilly-2, Vermont Yankee a devant elle des décennies avant d’être déclassée.

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