1. La crise alimentaire n'a jamais pris fin

En 2008 et 2011, la planète est passée à travers deux graves crises alimentaires, au cours desquelles le prix du pain a atteint des sommets. Ces crises sont en partie le déclencheur du printemps arabe. Or, ces crises ne sont pas ponctuelles, selon ce qu’ont écrit cette année divers chercheurs: il n’y aurait en fait qu’une seule crise, qui se poursuivrait depuis 2008, et qui ne serait pas près de finir.

2. Pipeline ou train, bonnet blanc blanc bonnet

L’un ou l’autre, c’est non seulement dangereux à des degrés divers, mais les deux vont continuer à coexister. Après une petite ville québécoise appelée Lac-Mégantic en juillet, c’est au tour, en cette période des Fêtes, d’une petite ville du Dakota du Nord de vivre la même tragédie. Qui sera le prochain?

3. Les drones commencent à être commercialisés

Inventaire de la faune, suivi de la circulation automobile pour les chaînes d’information... Bref, rien que des intentions honorables. Alors que leur usage se démocratise, qu’est-ce qui pourrait bien mal tourner?

4. Syrie: les coûts cachés du conflit

Deux millions de réfugiés, et ça n’est pas fini. Comment les pays voisins de la Syrie pourront-ils loger, nourrir et soigner autant de gens? Faut-il craindre les impacts psychologiques, les épidémies, un épuisement des ressources naturelles? Et dans un contexte où les petits producteurs de pétrole semblent encore plus vulnérables aux soubresauts de l’intérieur ou de l’extérieur, on n’a pas fini d’entendre parler de la Syrie, de l’Egypte... et, peut-être, de l’Iran.

5. État surveillance

En fin d'année, le vent avait tourné: les défenseurs de la puissante agence américaine de renseignement étaient plus que jamais sur la sellette et le lanceur d'alerte Edward Snowden accumulait les appuis. Est-ce suffisant pour que nerds, blogueurs, journalistes et défenseurs des libertés personnelles ne s'allient pour développer des solutions? Ce sera une des grosses histoires de 2014.