Le philosophe Clive Hamilton écrit par exemple dans The Conversation, «si c’est une hypothèse cinglée aujourd’hui, pourquoi ne le serait-elle plus demain?» Il fait référence à l’une des pistes présentées dans ce rapport —en deux volumes— du Conseil national de recherches des États-Unis, la «modification de l’albédo»: par exemple, l’injection de tonnes de particules dans l’atmosphère afin qu’une partie des rayons du soleil n’atteignent plus la terre, ralentissant du coup le réchauffement climatique.
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Le rapport lui-même souligne à quel point cette idée repose sur des variables inconnues, la plus importante étant: tout effort pour détourner une partie des rayons du soleil se dissipera après quelques mois ou quelques années, alors que les gaz à effet de serre que nous produisons seront encore là, eux, dans un siècle.