Longtemps, la recherche s’est arrêtée aux cellules nerveuses, particulièrement celles qui sont au bout de nos doigts: on a du coup traité le toucher comme un sens «complémentaire» aux autres, celui qui ne servirait qu’à confirmer ce que nos yeux ont déjà décodé. Mais comme toute notre peau est aussi un organe du toucher, il y a peut-être quelque chose de plus profond qui nous a échappé, résume un dossier du New Scientist . On sait par exemple que dans l’utérus, le bébé apprend très tôt par le toucher. Et on a récemment découvert qu’une étreinte amicale active, dans notre cerveau, les mêmes régions et la même production d’endorphines... que chez des singes rhésus qui s’épouillent!

Et si le toucher était le plus sous-estimé de nos sens? Si le fait de toucher les autres —amis, collègues, compagnons de jeux, etc.— n’était rien de moins qu’une «nécessité biologique»?
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