Longtemps, la recherche s’est arrêtée aux cellules nerveuses, particulièrement celles qui sont au bout de nos doigts: on a du coup traité le toucher comme un sens «complémentaire» aux autres, celui qui ne servirait qu’à confirmer ce que nos yeux ont déjà décodé. Mais comme toute notre peau est aussi un organe du toucher, il y a peut-être quelque chose de plus profond qui nous a échappé, résume un dossier du New Scientist . On sait par exemple que dans l’utérus, le bébé apprend très tôt par le toucher. Et on a récemment découvert qu’une étreinte amicale active, dans notre cerveau, les mêmes régions et la même production d’endorphines... que chez des singes rhésus qui s’épouillent!

Et si le toucher était le plus sous-estimé de nos sens? Si le fait de toucher les autres —amis, collègues, compagnons de jeux, etc.— n’était rien de moins qu’une «nécessité biologique»?
Les plus populaires
Doléances pour les collections scientifiques de nos musées
Dimanche 13 juillet 2025
Les influenceurs en santé : le cas de la Glucose Goddess
Mardi 22 juillet 2025
Quand la science est utilisée pour nuire à la science
Vendredi 18 juillet 2025