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En juin 2014, l’homme d’affaires américain Robert Murray menaçait de poursuivre le gouvernement Obama pour ses futurs règlements sur la qualité de l’air, alléguant que le président mentait sur les changements climatiques. « La Terre s’est en réalité refroidie depuis 17 ans », disait-il.

En septembre 2014, le même Robert Murray ajoutait que lorsque ces nouveaux règlements entreraient en vigueur, sa compagnie devrait faire faillite.

Robert Murray est le président et fondateur de Murray Energy, la plus grosse compagnie privée de charbon des États-Unis. Depuis son élection en 2016, le président Trump, dont il était un farouche défenseur, a annulé les règlementations sur la qualité de l’air de l’époque Obama. Mais cette semaine, le 29 octobre, Murray Energy a annoncé qu’elle se mettait sous la protection de la loi sur les faillites.

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Et l’histoire ne s’arrête pas là. Dans son document légal de faillite déposé auprès des autorités fédérales, la compagnie ne blâme pas les environnementalistes ou Obama mais, entre autres, la guerre commerciale lancée par Trump, la croissance du solaire et de l’éolien, les fermetures de plusieurs centrales au charbon aux États-Unis cette année, et la « saison prolongée » de la mousson en Inde (que plusieurs attribuent aux changements climatiques).

Selon le New York Times, ce sont 7000 personnes qui vont perdre leur emploi.

 

Ajout 18 décembre: alors que sa compagnie s'en allait vers la faillite, Robert Murray continuait de verser près d'un million de dollars à divers groupes climatosceptiques, révèlent des documents déposés en cour

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