
Un essaim d’abeilles génère de l’électricité. Pas assez longtemps pour recharger votre téléphone, mais assez pour faire bouger l’aiguille des appareils qui mesurent la météo environnante.
C’est d’ailleurs ce qui a suscité la curiosité d’une équipe de l’Université de Bristol, en Angleterre, rapporte le magazine britannique The New Scientist. La mesure des champs électriques augmentait soudainement, alors qu’il n’y avait aucune activité orageuse. En ajoutant des appareils et en surveillant cette fois plus attentivement les passages d’abeilles à miel —elles volent en grands groupes lorsqu’elles cherchent un nouvel endroit où s’installer— les chercheurs ont observé des charges électriques variant entre 100 et 1000 volts par mètre. Plus l’essaim était dense et plus la charge était élevée. À 1000 volts par mètre, c’est davantage que ce qu’on peut mesurer dans un nuage orageux.
On savait que les abeilles, individuellement, étaient « porteuses » d’une petite charge électrique, mais ce serait la première fois, écrivent les chercheurs dans la revue iScience, qu’on mesure une charge « de groupe », du moins, de cette ampleur.
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Il n’est même pas clair si ça leur est utile dans leurs déplacements. Les chercheurs spéculent qu’il pourrait s’agir d’une simple conséquence de la friction entre leurs ailes et l’air. Mais ça ouvre des questions sur la possibilité que d’autres bestioles soient tout aussi « électriques ».
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