En matière de climat, la hausse des températures a même pris de vitesse les négociateurs de la COP28.
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Les observateurs se sont aperçus en fin de semaine que la troisième version du brouillon du texte final sur laquelle travaillaient les représentants des 196 pays depuis le 8 décembre, faisait état d’une hausse de température causée par l’activité humaine ayant déjà atteint 1,1 degré Celsius. Le problème est qu’on approche déjà 1,3 degré.
Ce qui est tout de même important, alors que tout le monde a les yeux fixés sur le seuil de 1,5 degré que l’on s’était promis d’éviter, lors de la signature de l’Accord de Paris en 2015. L'erreur n'avait pas été corrigée dans la quatrième version du brouillon, publiée lundi après-midi.
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L’erreur vient du fait que dans le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts des Nations unies sur le climat), c’est la mesure de 1,1 degré qui était utilisée. Mais ce rapport, publié en 2022, avait utilisé ce qui était alors la plus récente mesure faisant consensus parmi les scientifiques, soit la moyenne de la décennie 2011-2020. Un détail technique, mais qui rappelle que la définition du « moment » où la planète aura dépassé le seuil du 1,5 degré est suffisamment vague pour qu’il puisse s’écouler jusqu'à 10 ans de plus avant qu’on puisse confirmer qu’on l’aura bel et bien dépassé.
Ce texte a été corrigé le 11 décembre à 17h avec l'ajout de la 4e version du brouillon.