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Les alertes au smog se multiplient… même l’hiver ! L’hiver 2008-2009 avait même connu un nombre record de jours d’avertissement : 47 jours pour la seule région de Montréal. Mais hiver comme été, il peut entraîner les mêmes problèmes de santé et on peut pointer les mêmes coupables.

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Le smog d’hiver se caractérise par une forte concentration de particules fines : c’est-à-dire des polluants atmosphérique limitant la visibilité. Il s’agit d’un nuage brun-jaune qui stagne au dessus de la ville.

Au Québec, les principaux responsables sont le chauffage au bois résidentiel, l’activité industrielle et le transport. Le smog, hiver comme été, a un effet néfaste sur la santé des populations : de la toux et des difficultés respiratoires, et même l’augmentation de maladies chroniques.

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Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, la ville de Montréal et Environnement Canada, collaborent depuis plusieurs années au programme Info-Smog :

  • une prévision quotidienne de la qualité de l'air diffusée dans différents médias et accessible par Internet
  • des avertissements à la population lorsque des concentrations de smog sont trop élevées.

Aspect positif : la situation s’améliore, elle ne se détériore pas. En attendant, doit-on s’inquiéter autant du smog d’hiver que du smog d’été ? Quelles sont les politiques — de l’interdiction des poêles à bois jusqu’aux incitatifs pour les déplacements à vélo — et les technologies qui nous sortiraient la tête de ce nuage urbain polluant ? Pourquoi la Suède serait-elle un modèle à suivre en matière de pollution urbaine hivernale ? Isabelle Burgun en parle avec :

Pour des trajets et des durées similaires, les cyclistes vont inhaler quatre fois plus de polluants que les automobilistes. En soi, c’est une forme d’iniquité environnementale puisque les cyclistes sont exposés à des polluants qu’ils ne génèrent pas. -Philippe Apparicio

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En chronique : Pascale Lehoux, professeur à l’École de santé publique de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de l’Université de Montréal sur l’innovation responsable en santé. Elle pose ce mois-ci la question : que penser des robots d’assistance pour les personnes âgées ?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h, sur les cinq stations régionales de Radio VM . Elle est également rediffusée pendant la semaine. Elle est animée par Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter sur CHOQ-FM (Toronto) CIBO-FM (Senneterre) et Radio-Fermont.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici . Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook .

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