
Avec les bouleversements liés aux changements climatiques, les attaques terroristes et racistes et les autres crises que nous rapportent les médias, nous assistons à un regain du survivalisme — c’est-à-dire la préparation active aux catastrophes par certains individus, plus inquiets… ou plus prudents. Que vient faire la science là-dedans ? C’est le sujet de notre émission de cette semaine.
Récemment se tenait la première québécoise de l’Odyssée de l’objet, un concours destiné à stimuler la relève scientifique… avec un petit goût d’apocalypse. Plus de 160 jeunes du secondaire, de 12 à 17 ans, ont conçu des objets destinés à la survie, comme :
- Le « Cardio-pelleto » : un appareil électronique accroché à une pelle qui communique avec la mitaine pour surveiller le rythme cardiaque de celui qui la manipule. Réalisé par une équipe du Collège Sainte-Anne à Montréal
- Le Gant-Aliv : une alarme en cas d’agression à l’aide d’une simple pression sur un interrupteur placé au milieu de la paume. Un accessoire qui, de plus, est écolo car installé sur un tissu constitué à 80 % de bouteilles recyclées. Réalisé par une équipe de l’École secondaire Évangeline à Montréal
Ce concours de création d’un objet thématique en 3D pour les jeunes du secondaire provient de la Belgique — il se tient en Wallonie tous les deux ans depuis 2002 — et la dernière édition a impliqué plus de 60 groupes d’élèves d’une trentaine d’écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
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Ici, c’est le Réseau Technoscience, l’organisme derrière les Expo-sciences et le Club des Débrouillards, avec l’Association des designers industriels du Québec (ADIQ), qui a mis sur pied ce projet grâce à un partenariat du ministère de l’Économie et de l’Innovation.
Un concours qui vise donc l’instinct de survie et l’esprit inventif (ou patenteux !) des adolescents.
Isabelle Burgun parle de design industriel et de survivalisme — et surtout de l’Odyssée de l’objet, avec :
- Marthe Poirier, la directrice générale de l’organisme Réseau Technoscience et responsable du programme des Expo-sciences
- Bertrand Derome, président de l’Association des designers industriels et directeur général de l’Institut de développement de produits
C’est toujours la démarche qui est derrière ça qui, pour nous, est importante — Marthe Poirier
Quels sont les principaux défis auxquels doivent répondre les jeunes en créant un objet 3D ? Les objectifs pédagogiques ? Créer un objet de A à Z, ça implique aussi le budget, les matériaux, l’environnement ? Les coups de coeur de nos invités ? Est-ce en même temps une façon d’aller chercher une relève scientifique ? En quoi ce nouveau défi se distingue-t-il des Expo-sciences que l’on connaît déjà bien ?
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En chronique : on passe cette semaine le micro à Christian Pinsonnault, ergonome chez Entrac, qui nous rappelle que ce n’est pas parce qu’une chaise est appelée « ergonomique » qu’elle l’est vraiment. Quels sont les trois critères de base ?
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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h et le samedi à 11 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission : François Cartier. Vous pouvez également nous écouter sur CHOQ-FM (Toronto), CIBO-FM (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), CIAX (Windsor), CHOW (Amos) et Radio-Fermont.
Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. La naissance de l'émission, en 2008, avait également été accompagnée d'une initiative politique non partisane du même nom : rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.