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Les enjeux scientifiques auxquels sont confrontées les villes —et pour lesquels ils ont des pouvoirs— sont plus nombreux qu’on ne l’imagine. À l’approche des élections municipales du 2 novembre partout au Québec, nous voulons contribuer à la réflexion avec cette deuxième émission au croisement de la politique municipale et de la science. (écoutez ici la première émission

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Il y a bien sûr les changements climatiques, avec leur lot d’inondations, d’érosions côtières ou de canicules. Mais il y a aussi la pollution de l’air et la pollution sonore, les choix énergétiques, le transport —actif ou non— ou les pénuries d’eau, Pour être résilientes, les villes doivent faire des choix difficiles et, parfois, prendre en compte les avis et les expertises scientifiques. 

Elles sont d’ailleurs de plus en plus plus nombreuse à se doter de conseillers et conseillères scientifiques, ou de scientifiques en résidence à leur hôtel de ville.

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Quels sont les enjeux liés à la science au municipal? Isabelle Burgun en parle avec : 

  • Laureline Berthot, titulaire d’un doctorat en hydrologie et scientifique en résidence à la municipalité régionale de comté Beauce-Centre. 
  • Julie-Maude Normandin, scientifique en chef de la Ville de Longueuil et chercheure associée au Cité-ID de l’ENAP
  • Valérie Patreau, conseillère municipale à Montréal dans l'arrondissement d'Outremont et candidate au doctorat à Polytechnique Montréal

Même quand l’enjeu n’est pas scientifique, comme la crise du logement ou la gouvernance, la science peut soutenir les décisions des villes et leurs actions. Mais c’est encore plus vrai dès qu’on parle de gestion de l’eau, de gestion des polluants, d’îlots de chaleur ou de transition socio-écologique, entre autres. Les municipalités gagneraient-elles à embaucher à l’hôtel de ville un ou une scientifique ? 

Quel est le rôle de la scientifique en chef à Longueuil? Qu’est-ce que cela signifie un « plan climat » pour une MRC comme celle de Beauce-Centre? Quels sont les enjeux spécifiques? 

Une municipalité, cela peut être vu comme un paquebot qui n’évolue pas assez vite. Comment naviguer entre les attentes des citoyens et la complexité d’une ville?

Avons-nous des exemples de la façon dont des villes peuvent être plus résilientes grâce à la science? De quelles sciences parle-t-on? De quelles innovations technologiques parle-t-on, capables de servir les municipalités?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor). 

Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici.

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