Les aphides étaient déjà d’étranges insectes —les femelles peuvent naître enceintes, par exemple—, mais voilà que des pigments appelés carétonoïdes qu’ils produisent s’avèrent capables d’absorber la lumière pour la transférer à la partie de leurs cellules chargée de produire de l’énergie.
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Ce qui ressemble beaucoup à ce que font les plantes, et les algues, et certaines bactéries, et qu’on appelle de la photosynthèse.
Pourquoi cet insecte aurait-il besoin d’emmagasiner de l’énergie de cette façon alors qu’il est capable d’en manger comme tout le monde?
Il faudra en savoir plus sur cet étrange insecte et l’équipe de l’Institut Sophia Agrobiotech, en France, parle prudemment d’un processus «similaire» à la photosynthèse.
En attendant, il s’avère que les aphides ne sont pas seuls: en 2008, une équipe sous la direction de Mary Rumpho, de l’Université du Maine, avait affirmé avoir découvert quelque chose du genre chez une limace de mer appelée Elysia chlorotica.
Celle-ci vole littéralement les gènes d’une algue qu’elle mange, ce qui lui permet à son tour de tirer de l’énergie du Soleil —un processus apparemment simple, mais qu’on n’avait jamais observé chez d’autres bestioles, et qui lui a valu le titre de premier animal connu à se brancher sur la photosynthèse. À présent ils sont deux.