Les chercheurs ont constaté que les réponses au stress telles un cœur qui bat plus vite, une respiration rapide ou l’expression de fortes émotions (colère, peur, etc.) variaient considérablement d’un bébé à l’autre.
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Les nourrissons qui recevaient beaucoup de caresses étaient ceux qui démontraient une plus grande résistance au stress. Leur respiration était plus paisible et ils étaient aussi plus sociables. L’allaitement avec un contact peau à peau pourrait aussi avoir une influence positive sur les réactions de l’enfant.
Helen Sharp, psychologue et auteure principale de l’étude, ne va cependant pas jusqu’à recommander aux mères un certain nombre de caresses à prodiguer à leurs bébés. «C’est une première étude, il va falloir faire d’autres études avant de se prononcer. Nous poursuivons aussi notre observation du développement des enfants sur une plus longue période pour vérifier si les caresses reçues tôt dans la vie continueront à avoir une influence lorsque l’enfant grandira.»
Les effets de la dépression
La chercheuse a aussi remarqué que les symptômes de dépression et les angoisses de la nouvelle maman pourraient avoir un effet négatif sur le développement de l’enfant. Les mères sujettes à la dépression auraient tendance à moins s’occuper et à moins caresser leurs enfants. Elle recommande d’ailleurs aux divers intervenants, responsables du suivi de grossesse de procéder à une vérification de l’état de santé des futures mères afin qu’elles reçoivent un soutien adéquat durant cette période.
Plus de 1 200 nouvelles mères ont été suivies, dans le cadre de cette étude, quelques semaines avant la naissance de leur bébé et tout au long de la première année suivant la naissance. Les mamans devaient évaluer à divers moments le nombre de fois qu’elles câlinaient leur enfant sur le visage, le dos, les jambes, etc. Les symptômes de dépression maternelle étaient aussi pris en considération. L’adaptation psychologique des bébés à un élément stressant était aussi évaluée, de même que la réaction des mères, car leur comportement affecte nécessairement la réaction de bébé.
Ce texte a d’abord été publié sur le site Naître et grandir.