Pour plusieurs chimpanzés de laboratoire aux États-Unis, la retraite peut attendre. En dépit d’une promesse de 2013 citée en modèle à travers le monde, 300 de ces animaux continuent d’être utilisés dans des recherches sur le sida ou l’hépatite.

C’est ce que révèle un reportage de CNN diffusé le 6 février. La politique publiée par les National Institutes of Health (NIH) en juin 2013 avait été saluée par les défenseurs des droits des animaux: elle stipulait que la grande majorité de ces chimpanzés seraient envoyés à la retraite dans des sanctuaires, ailleurs aux États-Unis, où ils auraient davantage d’espace à leur disposition et pourraient passer plus de temps à l’extérieur. «Nous croyons que les chimpanzés méritent une attention spéciale, en tant que créatures spéciales», avait même déclaré le directeur du NIH, Francis Collins.

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Toutefois, en janvier 2015, seulement six des 310 chimpanzés de recherche avaient été transférés et quelques autres ont eu le temps de mourir de vieillesse. On invoque le manque d’espace dans les sanctuaires et la difficulté à sélectionner les 50 chimpanzés que leurs chercheurs ont désignés comme indispensables.

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