Un grand nombre d’adolescents vivent leurs premières beuveries à 14 ou 15 ans, et la majorité ne deviendront pas alcooliques pour autant. Pourrait-on prédire ceux qui risquent de le devenir?

Ces dernières années, les neurosciences ont effectivement identifié certains facteurs de risque — anxiété, impulsivité et même certains marqueurs génétiques —et dans l’édition du 2 juillet de la revue Nature, une équipe dirigée par Hugh Garavan, de l’Université du Vermont, propose un «modèle prédictif» censé s’appuyer sur ces données récentes pour pointer lesquels, parmi les jeunes de 14 ans, seraient les plus «à risque».

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Cette recherche s’inscrit dans un projet européen plus large, appelé le Consortium IMAGEN, qui travaille à identifier, chez des adolescents de plusieurs pays, des facteurs biologiques et environnementaux susceptibles d’affecter plus tard leur santé mentale.

Je donne