Si le réchauffement climatique est indéniablement en cause, les travaux d’infrastructure des dernières décennies —élargir les canaux de navigation conduisant à l’un des lacs, réaménager les rives— rendent difficile de prédire l’évolution de ces cinq lacs qui composent à eux seuls un cinquième de l’eau douce de la planète. Mais une chose est sûre: des communautés insulaires sont à risque de ne plus pouvoir être ravitaillées par bateau, si le niveau continue de baisser, et d’autres commencent à regarder ailleurs pour abreuver 40 millions de personnes dont l’eau du robinet dépend de ces lacs. C’est un cycle qui se renforce, explique le Laboratoire de recherche environnementale des Grands Lacs: si le pic annuel d’évaporation de l’eau commence plus tôt que d’habitude en été, ça laisse une couverture de glace moins épaisse l’hiver suivant, et du coup, le cycle d’évaporation commencera plus tôt l’été suivant...
Les Grands Lacs s’assèchent. Depuis les années 1990, le niveau du lac Michigan est chaque été en-dessous de la moyenne, les épisodes de glace durent moins longtemps et, en contrepartie, du côté du lac Erie, les tempêtes printanières sont plus violentes.
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