La campagne électorale américaine —quelle que soit la façon dont elle va se terminer— aura jeté un éclairage sur la place des femmes en politique. C'est le sujet de notre émission cette semaine.
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Des recherches montrent même qu’en temps de crise —et notre époque en compte plusieurs— les qualités dites « masculines » s’avèreraient plus souvent privilégiées par les électeurs.
Mais les jeunes électrices, elles? Les sondages montrent qu’elles appuient massivement Kamala Harris —et elles l’appuient plus fort que les jeunes hommes. En fait, cette année, les femmes en général penchent davantage vers les démocrates que les républicains —et chez les hommes, c’est l’inverse.
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Le droit à l’avortement, enjeu mobilisateur s’il en est, aura-t-il fait pencher la balance? À l’inverse, le fait d’être une femme aura-t-il pu nuire à la candidate démocrate, dans une élection qui était extrêmement serrée?
Quelle place pour les femmes en politique, comme candidate mais aussi comme électrice? Isabelle Burgun en parle avec :
- Anessa Kimball, spécialiste de la politique américaine et des relations internationales, professeure en science politique et directrice du Centre sur la sécurité internationale de l’Université Laval.
- Mireille Lalancette, professeure titulaire en communication à l’Université du Québec à Trois-Rivières et chercheuse principale du Groupe de recherche en communication politique. Co-chercheuse à la Chaire sur le leadership et la confiance politique à l’Université du Québec à Trois-Rivières
Est-ce significatif d’avoir cette fois une femme candidate, qui plus est provenant d’une minorité visible et de la classe moyenne ?
L’électorat féminin peut-il changer la donne, particulièrement avec des sujets qui le touchent? Le taux de participation des femmes pourrait-il être supérieur à celui des hommes dans cette élection présidentielle?
Quels sont ces enjeux clés de l’électorat féminin, outre les droits reproductifs? Le système de santé, l’éducation, le climat ?
Et qu’en est-il des jeunes électrices ? On parle de «l’effet Taylor Swift», un engouement pour aller voter, du moins sur les réseaux sociaux. Sait-on s’il se traduit dans la réalité?
Au Canada, un politicien sur trois est une femme. Au Québec, elles représentent près de la moitié (46%) des élues au provincial, selon des chiffres de l’Institut de la statistique du Québec. Pourtant, de récentes études montrent que de plus en plus de femmes quittent la politique. Comment explique-t-on ces départs?
Leur met-on plus de pressions? L’accès est-il plus difficile pour elles? Souffrent-elles encore du syndrome de l’imposteur? Le patriarcat pèse-t-il encore lourd sur une partie de l’électorat américain?
Y a-t-il des pistes pour renverser la vapeur?
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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor).
Vous pouvez également nous suivre sur Twitter . Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici.
Photo: thenews2.com / DepositPhotos