C’est un herbier marin, et les gènes qu’une équipe australienne a séquencés en 40 endroits révèlent que, comme tous les herbiers marins, celui-ci se reproduit par clonage, avec pour résultat qu’un même «individu» peut s’étendre sur des kilomètres.
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C’est son taux de croissance qui permet d’évaluer approximativement son âge —et du coup, il écrase le détenteur du précédent record de longévité, un herbier marin de Tasmanie, vieux «d’à peine» 43 000 ans.
Le réchauffement pourrait toutefois lui faire mal, parce qu’en dépit de sa vaste expérience, il n’a jamais connu de changement climatique aussi rapide que ce que la Méditerranée est en train de vivre.