Selon l’ornithologue Ben Sheldon, de l’Université Oxford, qui publie avec deux collègues ces observations dans PLoS Biology , la mésange charbonnière (Parus major) a avancé de deux semaines sa période de ponte depuis 1960, à mesure que la température moyenne augmentait de quelques fractions de degré.
Abonnez-vous à notre infolettre!
Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!
L’équipe a également créé des milliers de simulations informatiques sur la réponse qu’aurait le petit oiseau à des augmentations des émissions de carbone. Avec des résultats encourageants: une capacité à s’adapter à une augmentation supplémentaire des températures, au printemps, de 0,47 degré. L’été, il pourrait survivre à davantage, mais le printemps est un élément crucial, parce que c’est la capacité de ses oeufs à survivre à une température plus élevée qui compte.
— Pascal Lapointe