Ça n’a pas toujours été le cas: la recherche du «gène de l’homosexualité» a souvent été instrumentalisée pour affirmer tout et son contraire —s’il y a un gène, c’est une maladie qui peut être corrigée, s’il n’y en a pas, c’est un style de vie qui peut être criminalisé. Or, le rapport de l’Académie des sciences sud-africaine publié le 10 juin conclut deux choses: que les lois anti-gays ne peuvent prétendre s’appuyer sur des faits scientifiques; et que la criminalisation de l’homosexualité a nui aux efforts pour combattre le sida et les maladies transmissibles sexuellement.
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Il est impossible de prévoir l’impact qu’aura ce rapport sur les politiques, mais sa rédaction est qualifiée de courageuse par un éditorial dans Nature , dans un pays —et sur un continent— où le sujet est encore loin d’être accepté.





