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– Le gaz naturel brûlé en pure perte à travers le monde équivaudrait à 350 millions de tonnes de CO2 pour une seule année. S’il s’agissait d’un pays, ce serait une proportion imposante de ses émissions annuelles de gaz à effet de serre.

Pendant que plusieurs s’indignent de l’accident, en Californie, où du gaz naturel —du méthane— s’échappe dans l’atmosphère au rythme de dizaines de milliers de tonnes par mois, on oublie ce que l’industrie appelle les torchères ou « brûlages de gaz » —soit l’action de brûler, volontairement, du gaz à différentes étapes de son exploitation. Or, si des coupables comme le Venezuela sont depuis longtemps pointés du doigt, quatre chercheurs américains et un Russe viennent de publier dans la revue Energies la première carte mondiale : ils écrivent que, pour l’année 2012 —celle dont les données les plus récentes sont disponibles— ces brûlages équivalaient à 3,5% du gaz naturel exploité. Les États-Unis abritent le plus grand nombre de torchères, suivis par la Russie, qui prend toutefois la première place pour la quantité de gaz inutilement brûlé. Selon le chercheur Christopher Elvidge, le total des années suivantes —il doit bientôt publier une première estimation— devrait être du même ordre.

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