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– L’inégalité des chances aux États-Unis se révèle à présent à travers la... génétique. Dans une critique inattendue du « rêve américain », deux psychologues écrivent en effet que seuls les plus riches atteignent leur « plein potentiel génétique ».

Par exemple, les facteurs génétiques que l’on dit être associés à des résultats scolaires plus élevés : ont-ils vraiment une influence mesurable ? Oui, répondent Elliot Tucker-Drob et Timothy Bates, mais uniquement chez les Américains aux revenus les plus élevés. Ils vont plus loin en affirmant que cette corrélation s’effacerait chez les Européens et les Australiens en général. En d’autres termes, le facteur « richesse » n’y pèserait pas d’un poids aussi lourd qu’aux États-Unis.

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Leur étude est une méta-analyse, soit une revue de 14 études sur des paires de jumeaux (25 000 paires en tout). La génétique se penche souvent sur les jumeaux, parce qu’en comparant des jumeaux identiques (qui partagent les mêmes gènes) et non identiques, les chercheurs espèrent pouvoir pointer les circonstances où un gène a eu une influence plus forte que l’environnement social.

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