Achevée cette année, elle s’ajoute à deux autres tours, plus petites, en service depuis 2010. Le trio est là pour recueillir des données sur la météo, l’air, la faune et la flore, le tout couvrant un territoire d’environ 100 kilomètres carrés. Cet Observatoire des hautes tours de l’Amazonie, ou ATTO, est financé par l’Allemagne et le Brésil. Il devrait durer 30 ans et amasser une masse d’informations inédites sur la plus grande forêt humide du monde. Peut-être répondra-t-il à l'une des questions épineuses du moment : la vitesse à laquelle la forêt amazonienne absorbe les surplus de CO2 que nous envoyons dans l’atmosphère, et la vitesse à laquelle elle les réinjecte dans l’atmosphère.

On l’appelle déjà la Tour Eiffel de l’Amazonie : à 320 mètres, c’est la plus haute tour d’Amérique du Sud, mais en plein cœur de la forêt amazonienne.
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