Récemment qualifiée de « trésor national » par le directeur d’un programme universitaire dévolu à la « communication des changements climatiques », cette Canadienne vivant aux États-Unis a pourtant reçu quantité de courriels haineux. Mais ses croyances religieuses lui ont également permis d’être davantage écoutée par ses coreligionnaires et, du coup, de jeter des ponts. Cette année, elle est allée bien au-delà des communautés religieuses : elle a contribué à une série de vidéos, Global Weirding , a participé à un panel en compagnie du président Obama et de l’acteur Leonardo DiCaprio, et donné des conférences à l’étranger. Son message fondamental, qu'elle résume au New York Times : la personne qui s’engage dans la vulgarisation scientifique, spécialement sur un sujet comme le climat, ne doit jamais agir « comme si l’autre était un idiot » à qui l’on doit apprendre quelque chose ; il faut plutôt penser en terme de dialogue, de conversation, où chacun doit être à l’écoute de l’autre.

Droite religieuse américaine et climatologie sont généralement à couteaux tirés, la première refusant de croire ce que dit la deuxième. Mais il existe au moins une personne qui a réussi à gagner le respect des deux clans : Katharine Hayhoe, chrétienne évangélique... et climatologue.
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