À notre émission cette semaine, trois regards en provenance du congrès annuel de l’AAAS, l’Association américaine pour l’avancement des sciences, qui avait lieu du 14 au 18 février à Boston. Un congrès où il a été beaucoup question de communication, communication vers le grand public, ou vers les décideurs politiques. Et ce, en particulier à l’heure d’Internet, où les uns expérimentent et proposent en modèles ceux qui ont déjà défriché le terrain, dans la blogosphère, sur Twitter ou ailleurs. Karyn Traphagen, directrice de Science Online —la grand-messe annuelle de ceux qui travaillent à ce qu’Internet puisse mieux démocratiser la science— figure, on s’en doute, dans le clan des expérimentatrices.
Mais il y a des bémols aux médias sociaux: autant ils démocratisent, autant ils polarisent. Dominique Brossard, professeure en sciences de la communication à l’Université du Wisconsin à Madison, nous parle de sa recherche à ce sujet et de la nécessité à ses yeux que les scientifiques s’engagent activement dans les médias sociaux, non seulement en dépit des risques de polarisation, mais à cause d’eux.
Parallèlement, le Musée des sciences de Boston tente une approche originale: plutôt que de nous faire apprendre, il veut nous faire réfléchir sur ce pour quoi nous réfléchissons ainsi.
Nos invités à Boston :
- Dominique Brossard, de l’Université du Wisconsin à Madison, co-auteure d’une recherche sur l’impact des commentaires négatifs.
- Lucy Kirshner, directrice des espaces Découvertes au Musée des sciences de Boston
- Karyn Traphagen, directrice de Science Online, blogueuse, communicatrice (Musée de la vie et des sciences de Caroline du Nord, NASA, etc.)
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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et disponible sur iTunes. Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter.