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Le tableau périodique des éléments est un outil universel, auquel les scientifiques se réfèrent souvent car il ne détermine rien de moins que les propriétés de tous les éléments qui nous entourent et qui nous composent. Mais il n’est pas dépourvu de controverses. L’UNESCO a décrété que 2019 est l’Année internationale du tableau périodique. C’est le sujet de notre émission de la nouvelle année.

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Depuis sa récente mise à jour, en 2016, le tableau périodique comporte 118 éléments qui vont de l'hydrogène (H) à l'oganesson (Og). Son auteur, le chimiste Dmitri Ivanovitch Mendeleïev, à qui on doit cette classification, a lui aussi un élément qui porte son nom, le « mendélévium », ou numéro 101.

Mais une controverse a secoué la communauté scientifique lors de cette dernière mise à jour. L’Union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC) avait officiellement ajouté 4 éléments chimiques : le 113 (Nihonium), 115 (Moscovium), 117 (Tennessium) et donc, le 118 (Oganesson).

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Ça complète la 7e ligne du tableau, mais c’est une annonce que certains chimistes ont jugé prématurée et qui remettrait en question, disent-ils, l’intégrité du tableau périodique. Ce différend prend naissance dans un désaccord plus profond entre chimistes et physiciens nucléaires.

Vous pensiez que le tableau périodique des éléments ne suscitait aucune passion ? Isabelle Burgun en parle avec :

  • Jean-François Masson, professeur de chimie à l’Université de Montréal et cofondateur de la compagnie Affinité
  • Normand Voyer, professeur de chimie à l’Université Laval, conférencier et vulgarisateur

Pourquoi apprendre le tableau périodique, comme se le demandent sans doute année après année les élèves du secondaire ? Comment le tableau gagne-t-il des éléments ? Qui décide de lui accorder un nom plutôt qu’un autre ? Approche-t-on de la fin du cycle des découvertes ? Pourquoi tant de controverses sur les plus récents éléments ?

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En chronique : Yan Giroux, infirmier clinicien et étudiant à la maîtrise à l’Université de Montréal, parle de l’efficacité des différents traitements — de ceux de nos grands-mères jusqu’aux traitements modernes — pour soigner un rhume.

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C'est notre première émission de l'année 2019 !

Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h et le samedi à 11 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission : François Cartier. Vous pouvez également nous écouter sur CHOQ-FM (Toronto), CIBO-FM (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), CIAX (Windsor), CHOW (Amos) et Radio-Fermont.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. La naissance de l'émission, en 2008, avait également été accompagnée d'une initiative politique non partisane du même nom : rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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