Ce que les cartes montrent traditionnellement — l’étendue de l’océan Arctique qui était recouverte de glace en 1980 contre l’étendue aujourd'hui — est en effet l’équivalent de la pointe de l’iceberg. Mais il est difficile de calculer le volume qui était invisible sur les photos satellites. La dernière estimation du National Snow and Ice Data Center n’est donc rien de plus qu’une estimation : 32 000 km3 de glace en avril 1980 — avril correspond chaque année au sommet — contre 22 500 km3 en avril 2016. Mais cette estimation arrive en plein milieu d’un hiver au cours duquel la surface recouverte par la glace est restée à son niveau le plus bas depuis des décennies que ces mesures sont prises.
L’Arctique perd ses glaces à un rythme accéléré, mais le total du volume de glace perdu est encore plus impressionnant que le total de la surface perdue : en volume, la perte serait de 72 % depuis 1980.
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