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Voilà que même les philosophes se mêlent du réchauffement climatique. L’inaction à ce sujet est « une faillite morale », écrit l’Américain Stephen Gardiner.

Là où les météorologues voient des « tempêtes parfaites », il en voit une dans le ciel politique. Le titre de son livre, A Perfect Moral Storm : The Ethical Tragedy of Climate Change (Oxford University Press) réfère à trois échecs combinés. Le déséquilibre des pouvoirs, qui permet aux nations les plus riches d’imposer les conséquences de leurs erreurs sur le dos des plus pauvres, le déséquilibre intergénérationnel, qui permet à la génération actuellement au pouvoir de balayer ces mêmes conséquences chez les plus jeunes, et notre incapacité à faire des prévisions sur la vitesse à laquelle les conséquences des changements climatiques nous tomberont dessus.

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