Le problème est que le principal site d’enfouissement des États-Unis, à Carlsbad, Nouveau-Mexique — qui accueille du plutonium, mais aussi de l’équipement de laboratoire contaminé — sera rempli en 2033. Et la demande pour de l’espace neuf ne risque pas de diminuer, avec les traités de réduction des arsenaux nucléaires. C’est de là qu’est venu en 2015 un rapport du ministère de l’Énergie qui, contrairement à ses prédécesseurs, s’inquiète davantage des risques humains que géologiques. Par exemple, comment s’assurer que, dans quelques milliers d’années, les gens de la région sauront qu’il ne faut pas forer pour le sel qui dort dans le sous-sol ?
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Des estimations du nombre de forages par kilomètre carré sur un siècle permettent en effet de croire que, si une surveillance sévère n’est pas maintenue indéfiniment, il y aura tôt ou tard un puits qui passera au travers du dépôt de déchets nucléaires…