Selon une équipe de l’université d’Arizona, le problème n’est pas tant que ces plantes ne seraient pas capables de pousser dans un monde plus chaud : c’est plutôt que le réchauffement risque de se produire trop vite pour qu’elles aient le temps de s’adapter. Du moins, la majorité des 236 espèces sauvages étudiées par ces chercheurs. Dans leur scénario, si certaines plantes pouvaient s’adapter — mais il leur faudrait pour cela un temps indéterminé — cela causerait une famine généralisée pendant un nombre indéterminé d’années, sachant que le riz, le blé et quelques autres totalisent la moitié des calories ingérées par les êtres humains. Observant les modèles climatiques jusqu’en l’an 2070, l’équipe évalue dans l’édition de septembre de Biology Letters que le réchauffement risque, si la tendance se maintient, de se produire des milliers de fois trop vite pour la capacité d’adaptation de la majorité de ces plantes.

Certains impacts du réchauffement climatique inquiètent plus que d’autres. Par exemple, le risque de perdre une part importante des récoltes mondiales de céréales d’ici 50 ans...
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