Les chercheurs ont mené deux expériences auprès de juifs et d’arabes israéliens. Ils leur ont fait lire un article journalistique qui rapportait une étude scientifique faisant état de grandes similitudes génétiques entre les deux groupes dans une version, et de grandes différences dans l’autre. Or, alors que l’article « grandes différences » ne pointait aucune conséquence à ces différences, les participants qui l’avaient lu avaient par la suite tendance à caractériser l’autre groupe comme plus violent, moins fiable et moins amical. Une expérience distincte laisse croire qu’un tel article peut également engendrer, dans une situation de jeu, un comportement hostile à l’égard de l’autre. Bien que ces résultats soient préliminaires, les auteurs sont prompts à tirer la sonnette d’alarme dans un texte d’opinion publié par Scientific American , en rappelant que toute étude génétique comparant deux groupes trouvera toujours des différences. Ils suggèrent que les compagnies qui offrent actuellement des services personnalisés de « séquençage du génome » soient obligées de souligner dans leur publicité que les différences en question ne concernent que 0,1 % de notre bagage génétique.
Et si des tests génétiques avaient le pouvoir de rendre certains groupes encore plus racistes ? C’est le lien que suggère une étude non pas de génétique, mais de psychologie.
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