telephone-interdit-logo.jpg

Le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, a annoncé l’interdiction des cellulaires dans les classes. Une décision saluée par de nombreux enseignants et parents. Et pourtant, il importe que les jeunes apprennent à utiliser les nouveaux outils numériques. Ce paradoxe est le sujet de notre émission cette semaine. 

Écoutez cette émission ici ou sur votre plateforme préférée!

Logos des plateformes de baladodiffusion

Fichier audio

Il y a longtemps que Wikipedia peut s’avérer pertinent pour les enseignants et leurs élèves. De même que YouTube. Et la question se pose à présent pour ChatGPT. 

Un des défis serait de distinguer le bon temps d’écran du mauvais – les dizaines d’heures passées sur de mauvaises séries Netflix, par exemple. Un autre défi serait de réaliser que de nombreux élèves savent déjouer les blocages des sites web à l’école. Interdire ne semble donc pas être une solution toujours gagnante.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Isabelle Burgun en parle avec: 

Téléphones cellulaires, montres connectées et autres appareils ne seront plus les bienvenus dans les classes du primaire et du secondaire au Québec. Une décision qui enchante de nombreux enseignants: ils étaient 92%, à la Fédération des syndicats de l’enseignement, à avoir voté en faveur de ce bannissement au printemps dernier.

Est-ce que le problème est dans la salle de classe ou dans toute l’école ? Est-ce que cela serait souhaitable aussi à l’université? Est-ce que cela ne commencerait pas à la maison: un plan familial de gestion des écrans?

Qu’est-ce qu’on sait des effets du temps excessif passé devant un écran pour un enfant? De l’impact sur ses interactions sociales?

Bannir des technologies? Ou s’imposer des moments pendant lesquels on les bannit? Et qu'en est-il de former les élèves à un meilleur usage des réseaux sociaux?

L’Ontario a sa loi sur la déconnexion au travail depuis deux ans, est-ce que le Québec pourrait s’en inspirer, particulièrement dans les écoles ?

Il y a des solutions techniques, mais il y a aussi des solutions culturelles —la culture de la pression au travail, celle de l’hyper-connectivité? 

+++++++++++++++++++++++++++++++++++

Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor). 

Vous pouvez également nous suivre sur Twitter . Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici

Je donne