En passant en revue nos émissions des derniers mois —parce que c’est, cette semaine, notre dernière émission de la saison— on a retrouvé une thématique qui revient souvent, sous différentes formes: la science se fait peu entendre. Et ce n’est pas juste parce que les médias n’en parlent pas beaucoup: les scientifiques eux-mêmes parlent peu. Ils ne descendent pas dans la rue, comme les étudiants. Et ils n’ont pas de lobbys pour les défendre.
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En 2008, Je vote pour la science avait commencé par une question: ne serait-il pas temps qu’on parle un peu plus de science en politique? L’un des aboutissements de cette question a eu lieu le 30 août dernier, lorsqu’un débat Je vote pour la science a réuni à l’Université du Québec à Montréal cinq candidats montréalais, à quelques jours des élections québécoises.
Mais jeter des ponts entre science et politique, ça ne se fait pas uniquement en campagne électorale. C’est aussi s’intéresser à des sujets de société où les données scientifiques abondent, comme le bien-être des enfants, l’agriculture urbaine, ou le concept de mort dans la dignité.
Point commun à ces dossiers: des gens se sont mobilisés pour un dossier qui leur tient à coeur. En comparaison, si on a entendu parler des scientifiques qui ont été coupés cette année à Ottawa, ou bâillonnés par les directives gouvernementales, ce n’est généralement pas grâce aux scientifiques eux-mêmes.
Bref, nous vous offrons cette semaine une émission au montage plus serré que d’ordinaire... Vingt intervenants, dont :
- Stanley Vollant (premier médecin autochtone au Québec),
- Michel Beauchamp (le résident de Drummondville à qui sa ville a voulu interdire d’aménager un jardin),
- Yves Gingras (sociologue des sciences à l’UQAM),
- Louise Séguin (Institut de recherche en santé publique),
- Mélissa de Roquebrune (branche québécoise d’UNICEF),
- Henri-François Gautrin (député libéral de Verdun),
- Ghislain Leblond (Collectif québécois Mourir digne et libre),
- Jean-François Sénéchal (donne un cours sur l’éthique aux ingénieurs à l’Université Laval),
- Jonathan Brun (Montréal Ouvert),
- Annie Pelletier (Les Incroyables comestibles),
- Peter Blayer (Institut professionnel de la fonction publique du Canada)
- Peter Ross (l’un des rares scientifiques canadiens à dénoncer les coupures),
- Roselyne Escarras (Carrefour des sciences et des technologies de Rimouski, qui ferme),
- Jacques Kirouac (Science pour tous),
- Denis Garand (département de management, Université Laval),
- Normand Voyer (département de chimie, Université Laval),
- Marcel Lafleur (Centre de démonstration en sciences physiques),
- Vicky Lesieur (Cercle des jeunes naturalistes),
- Anne Glover (conseillère scientifique du président de la Commission européenne),
- Jean-Marc Gagnon (éditions MultiMondes)
- Et les politiciens invités au débat électoral Je vote pour la science
En musique, pour conclure en beauté : Leonard Cohen, Democracy
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C’était notre dernière émission de la saison 2012-2013. Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et disponible sur iTunes. À l'animation cette année: Isabelle Burgun et Pascal Lapointe.
Vous trouverez sur cette page les archives. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science —insuffler un peu de science dans les campagnes électorales— rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter.