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La campagne de désinvestissement des carburants fossiles se mesure à présent en milliers de milliards de dollars. Le mouvement, qui est parti de zéro dans des campus universitaires, en 2011, a été salué lundi par le secrétaire général des Nations Unies.

 

Près de 700 institutions —en majorité des universités et des villes — et plus de 58 000 individus dans 76 pays ont annoncé qu’ils allaient retirer leurs placements — ou l’ont déjà fait — des fonds associés aux compagnies du pétrole, du gaz ou du charbon. Les plus gros joueurs sont des fonds de retraite qui, sous la pression de leurs membres ou du public, choisissent de placer leurs billes ailleurs : le tout totaliserait l’équivalent de 5000 milliards de dollars, selon l’estimation publiée lundi, deux fois plus que l’an dernier à pareille date.

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Les critiques allèguent qu’il ne s’agit que d’une petite fraction de ce qui fait vivre les compagnies pétrolières ou gazières, mais l’argument en faveur du « désinvestissement » a toujours été plus moral qu’économique : donner mauvaise conscience à ceux qui continuent d’engranger des revenus d’intérêt grâce aux profits de ces industries. C’est jusqu’au ministre du pétrole d’Arabie Saoudite, qui a déclaré en février dernier que le désinvestissement était une idée qui ratait la cible... mais qui ne pouvait plus être ignorée.

 

 

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