Des chercheurs examinant 35 années de données satellites sur les courants atmosphériques, affirment y avoir détecté des variations à long terme. Plus précisément, des variations qui montreraient une tendance de l’atmosphère à accumuler davantage de chaleur au cours des trois ou quatre dernières décennies. Or, dans un système aussi dynamique que notre atmosphère, davantage de chaleur signifie davantage de mouvement — l’énergie cinétique, diront les physiciens — avec tout le potentiel destructeur qui l’accompagne. L’équipe de l’Université de Houston, qui a publié ses résultats le 24 janvier dans Nature Communications, ne peut conclure si cela se traduira par davantage de tempêtes — mais elle peut conclure que le potentiel, spécialement dans l’hémisphère sud, est suffisant pour que les tempêtes du futur soient plus violentes.

C’est l’un des grands mystères des conséquences futures du réchauffement climatique : y aura-t-il plus de tornades ou seront-elles plus violentes ? La réponse pourrait se cacher dans « l’efficacité » de notre atmosphère.
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