Cette étendue d’eau a été exposée au monde extérieur en juillet dernier, lorsqu’un iceberg géant — 5800 kilomètres carrés, un record mondial — s’est détaché de la calotte glaciaire Larsen C, en Antarctique. La « mer » en question était isolée du reste de l’océan Antarctique, de sorte que la crainte des chercheurs est qu’à présent, l’écosystème unique qu’elle abrite ne soit « colonisé » par d’autres créatures marines, ou par l’intermédiaire des oiseaux de mer. C’est pourquoi une expédition britannique s’est mise en route cette semaine, sous l’égide du British Antarctic Survey, pour récolter le maximum de données sur ce vestige du passé. À ce sujet, dans la dernière décennie, l’effondrement des calottes glaciaires Larsen A et B a également permis à des chercheurs de découvrir des formes de vie jusque-là inconnues, ou des formes de vie connues, mais dont on ignorait qu’elles s’étaient aventurées aussi loin.

Pour les biologistes, c’est comme partir à la découverte d’une nouvelle planète : une mer qui était cachée sous la glace depuis 120 000 ans.
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