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Le temps des Fêtes rappelle traditionnellement l’importance de penser à autrui. Or, plus on donne, plus on a envie de donner… c’est la science qui le dit ! Et c’est le sujet de notre émission de cette semaine.

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Un sujet des plus pertinents en ces temps de pandémie, où dans plusieurs pays, des gens se sont mis cette année à offrir leur temps à titre de bénévoles ou à aider financièrement les organismes de proximité.

Près d’un Québécois sur deux aurait soutenu un organisme de bienfaisance depuis janvier dernier. Certains y participent plus que d’autres —ou plutôt certaines, car ce sont plus souvent les femmes, ainsi que les personnes plus âgées.

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Et de fait, plus on donne, plus on a envie de donner, car cela nous rend heureux. Les psychologues l’avaient déjà établi, l’imagerie cérébrale l’a confirmé : être généreux active deux zones du cerveau liées au plaisir et à la récompense.

Isabelle Burgun parle de générosité et de ce temps de pandémie qui vient aussi chercher le meilleur de nous, avec:

  • Martine Pelletier, professeure agrégée au département de communication de l’Université de Sherbrooke. Elle s’intéresse à l’impact des médias et des campagnes de levées de fonds et à la générosité au temps des Fêtes;
  • Julie Fortier, professeure au département d'études en loisir, culture et tourisme de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Co-directrice du Laboratoire en loisir et vie communautaire.

 

Les besoins sont plus grands que jamais avec la crise sanitaire et les problèmes économiques qu’elle entraîne. Les Québécois sont-ils au rendez-vous? Leur engagement a-t-il été différent cette année: dons d’argent, de denrées, de temps?

Plus d’un Québécois sur trois (38%) faisait du bénévolat en 2017, selon le Réseau de l’action bénévole du Québec. Au début de la pandémie, l’appel « Je me bénévole » avait fortement mobilisé les citoyens. Le constate-t-on encore sur le terrain en cette fin d’année? Est-il encore vrai que les femmes sont plus nombreuses à s‘impliquer? Et que la place des jeunes est croissante?

Il n’empêche que les besoins sont très grands. Comment stimuler davantage le don et le bénévolat ? La période des Fêtes est évidemment une opportunité: a-t-elle un impact mesurable sur le reste de l'année ?

Au-delà de l’aide aux plus démunis, au niveau municipal, l’action bénévole des citoyens constitue elle aussi une indispensable ressource pour la vitalité des villes.

Et quelles leçons peut-on tirer de la pandémie?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Aurélie Lagueux-Beloin. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), CIAX (Windsor) et CFLX (Sherbrooke). 

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

 

Image: Les mains de l'entraide. Gordon Johnson / Pixabay

Je donne