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Avec plus de 76 000 cas confirmés en laboratoire, le virus à l’origine de la variole simienne – ou « variole du singe »— a frappé depuis six mois dans des pays où on ne l’avait jamais rencontré. Pourtant, on entend peu parler de cette maladie infectieuse.

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Elle a été décrétée en juillet « urgence de santé publique de portée internationale » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Jusqu'à cette année endémique uniquement dans des pays d’Afrique, on a craint un moment qu’elle le devienne dans plusieurs pays européens.

Elle se transmet des animaux —des rongeurs, contrairement à ce que son nom laisse croire— aux humains, et aussi entre les humains. Le symptôme le plus reconnaissable : les éruptions cutanées autour de la bouche et des organes génitaux, mais qui peuvent toucher l’ensemble du corps.

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Or, la maladie a principalement touché la communauté homosexuelle. A-t-on pour cette raison stigmatisé cette communauté? La stigmatisation se propagerait-elle comme le virus? Isabelle Burgun en parle avec :

  • Alexandre Dumont Blais, directeur général de RÉZO, un organisme communautaire qui développe et coordonne des services en lien avec la prévention VIH/ITSS et la promotion de plusieurs aspects de la santé auprès des hommes gais ou bisexuels.
  • Réjean Thomas, fondateur et président de la clinique médicale l’Actuel - une clinique orientée vers le dépistage, le diagnostic et le traitement des maladies transmises sexuellement et du sida.

La variole simienne reste encore très incomprise, et même parfois banalisée. Il est vrai que l’épidémie connaît actuellement une régression. Que sait-on aujourd’hui de son mode de transmission? Quelles sont les particularités de cette maladie?

La façon d’en parler a rappelé les premiers temps du sida, pourquoi?

La stigmatisation peut faire obstacle à la prévention et au traitement de la maladie. La crainte de subir de la discrimination dans le réseau de la santé, ce n’est pas quelque chose de nouveau. Est-ce que le sida a laissé des traces?

À l’inverse, est-ce que l’implication des communautés a fait une différence cette fois? Jusqu’à quel point la COVID a-t-elle compliqué la tâche?

Il existe trois vaccins – et des touristes américains viennent même se faire vacciner. Est-ce que la vaccination contre la variole simienne est adoptée par ceux qui pourraient être à risque?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Ilrick Duhamel. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), et CHOM (Toronto). 

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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