Rappelons que les pays les plus pauvres —de nombreux pays africains comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire, mais aussi d’Asie et des Antilles— sont responsables d’à peine 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Tandis que les pays les plus riches se traînent les pieds pour contribuer financièrement à des dégâts pour lesquels ils ont une plus grande responsabilité.

Cette injustice face aux impacts a poussé les 58 États membres du V20 (le Forum de la vulnérabilité climatique) à interpeler les États plus développés pour qu’ils financent ce qu’on appelle, dans le jargon de la COP, les « pertes et préjudices » (loss and damage) des pays plus vulnérables. La discussion se poursuit jusqu’au 18 novembre à Charm el-Chekh, en Égypte, où sont réunis des représentants de plus de 190 pays.

Isabelle Burgun parle de réchauffement climatique, mais surtout des dommages inégalement répartis entre les pays, avec:

• Adrienne Engono Moussang, journaliste scientifique du Cameroun, coordinatrice de Sciences Watch Infos, et vice présidente du Réseau des journalistes scientifiques d’Afrique francophone
• Marie-Jo Ouimet, médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive à Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), où elle travaille à l'unité « Territoire, évaluation des impacts et adaptation au climat »
• Émile Boisseau-Bouvier, analyste des politiques climatiques d'Équiterre, que l’on rejoint à la COP27.

Quels sont les principaux défis des changements climatiques pour la population du Cameroun ? Maladies infectieuses, canicules, sécheresses: quels sont les impacts sur la santé des populations en général? Le fait que la COP27 se tienne sur le continent africain, est-ce une occasion pour  les pays du Sud de mettre en lumière les injustices climatiques?

On parle de compensations, ou de « dette climatique », ou de « responsabilité historique »: comment calculer la « juste part » du Québec ou du Canada?

Les réfugiés climatiques sont un enjeu qui va devenir de plus en plus pressant : si les pays du nord ont une responsabilité de prévenir, ont-ils aussi celle d’accueillir? Au Cameroun, constate-t-on déjà une hausse des migrations et des déplacements? 

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), et CHOM (Toronto). 

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Photo: Table ronde des ministres à la COP27, le 14 novembre / CCNUCC / Flickr