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Une des résolutions de chaque nouvelle année pourrait être de nous éloigner plus souvent de nos appareils électroniques. Ce qui est plus facile à dire qu’à faire dans notre société hyperconnectée.

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Il y a déjà une décennie, en 2012, le chercheur en psychologie familiale Brandon McDaniel inventait le terme « technoférence »: ce mot, qui combine technologie et « interférences », était sa façon d’illustrer la multiplication dans notre quotidien des interruptions liées aux technologies.

Répondre au téléphone alors que notre enfant demande notre attention, naviguer sur les réseaux sociaux sur nos heures de travail… Une étude australienne, en 2019, montrait qu’une femme sur quatre et près d’un homme sur six, pourraient se qualifier « d’utilisateur problématique de téléphone portable». Les 18-24 ans étant les « champions » de cet usage inconsidéré, avec près d’un jeune adulte sur deux (40,9 %).

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Dans toutes les régions du Québec, un programme de lutte contre la cyberdépendance sera mis en place ce printemps. Encore faut-il reconnaître qu’on a un problème, surtout qu’être connecté représente de nombreux avantages, particulièrement en région éloignée.

Parfois, c’est le travail qui nous y oblige, d’où l’importance du droit à la déconnexion, reconnu en France depuis 2017.

Entreprendre une désintoxication numérique, est-ce une aspiration possible? Isabelle Burgun en parle avec :

  • Julie Mayer, coordonnatrice de la campagne sociétale Volet familles de Pause de Capsana, une organisation québécoise « à vocation sociale »
  • Jean-François Biron, chercheur expert à la direction régionale de la santé publique de Montréal, expert des habitudes numériques, des jeux de hasard et d’argent.

La pandémie a évidemment accentué la tendance à vivre devant nos écrans. Mais c’est une tendance vieille d’un bon quart de siècle. Pourquoi sommes-nous si facilement absorbés par nos écrans?

Dans ce contexte, la désintoxication numérique, est-ce illusoire?

On en a en effet besoin, de ces écrans. À partir de quel moment cela devient-il une mauvaise habitude, voire de la cyberdépendance ? Doit-on s’inquiéter davantage de l’omniprésence des écrans chez les jeunes? Comment se manifeste la « technoférence », en particulier dans les familles? Peut-on en reconnaître les signes?

Le droit à la déconnexion, tel qu’il a été reconnu en France: en juin dernier, l’Ontario a été la première province à légiférer, obligeant les entreprises comptant au moins 25 employés à tenir compte du besoin de repos des travailleurs. Est-ce une piste de solution?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), et CHOM (Toronto). 

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

Photo: Rawpixel / Wikipedia Commons

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