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La mobilisation d’une centaine d’infirmières de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont a forcé la fermeture partielle des urgences, à la mi-janvier. Cet incident s’avère symptomatique des nombreuses crises secouant cette profession, où l’on parle d’épuisement et de pénurie d’infirmières. C’est le sujet de notre émission cette semaine.

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Étonnamment, ce ne serait pas en raison d’un manque de professionnelles. Elles étaient environ 74 500 au Québec à exercer cette profession au 31 mars 2021 – soit 7 infirmières et demi (7,53) en soins directs par 1000 Québécois, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne canadienne (7 pour 1000).

Reste qu’avec le vieillissement de la population et l’augmentation des maladies chroniques, les besoins augmentent et toutes les provinces cherchent à recruter plus de personnel. Et cela, alors que la crise sanitaire s’étire, un peu plus de trois ans après le début de la pandémie.

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Le véritable problème serait plutôt la rétention de ce personnel. Les infirmières vivent, depuis des années, une détérioration de leurs conditions de travail : multiplication des quarts de travail, temps supplémentaire obligatoire, manque de valorisation de la profession mais aussi, manque de reconnaissance des compétences.

Comment se portent nos infirmières et infirmiers? Isabelle Burgun parle avec deux membres de cette profession où les crises semblent se succéder:

Plus que des bras: c’est le message de la récente campagne de communication de l’OIIQ. À l’heure où l’on parle de pénurie, de travail obligatoire et de conditions de travail dégradées, à quoi se buttent les infirmières ?

On parle beaucoup de pénurie d’infirmières mais ne devrait-on pas parler de problème de rétention?

Qu’est-ce qui est ressorti de la consultation des membres tenue en 2021 et des États généraux de la profession?

Comment la pandémie est-elle venue aggraver la pression?

Ne serait-ce pas aussi un problème de ressources allouées aux soins de première ligne que sont les CLSC?

Le CISSS de Laval a mis sur pied l’an dernier son plan « zéro temps supplémentaire obligatoire ». Celui-ci a diminué de 70 % aux urgences. C’est donc possible de limiter le temps supplémentaire obligatoire. Concrètement, comment y parvenir?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), et CHOM (Toronto). 

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

 

Photo: gcasasola / PxHere / CC0 1.0

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