L’ancien journaliste et auteur de plusieurs livres a publié le 30 novembre dans le Scientific American un appel à « laisser dans le sol » le plus gros du charbon et du pétrole qui y dorment encore — reprenant l’appel Keep it in the ground qu’il a contribué à populariser depuis deux ans.
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Selon lui, deux faits jouent en faveur de cette idée : l’émergence d’un « véritable mouvement autour du climat » — allusion à la marche de septembre 2014 à New York qui a rassemblé 400 000 personnes — et la baisse du prix des panneaux solaires — une baisse de 75 % en six ans qui en fait une alternative plausible dans la plupart des pays du monde. Mais « les gens qui possèdent les mines de charbon et les puits de pétrole » ne seront pas d’accord et ils gardent encore, prévient McKibben, « une bonne dose d’influence politique ».
