Le biologiste américain Herman Pontzer a évalué que les primates —du moins, ceux du zoo de Chicago qu’il a étudiés— dépensent quotidiennement 50% moins d’énergie que les autres mammifères en proportion de leurs masses respectives. Et ça ne dépend pas des activités du jour, assure-t-il: si les humains devaient dépenser autant d’énergie qu’un mammifère normal —autre qu’un primate— il leur faudrait courir un marathon par jour. Le calcul est à mettre en relation avec un constat bien connu des primatologues: la branche des primates dont nous faisons partie se distingue des autres par des petits qui mettent beaucoup plus de temps à atteindre l’âge adulte, par des familles composées de moins de petits, et par une espérance de vie plus longue. Vivre lentement, vivre plus longtemps?
Par rapport à l’ensemble des mammifères, les primates gaspillent beaucoup moins d’énergie. Sans doute un de ses rares domaines où les humains ne sont pas «énergivores».
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