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Même lorsque la COVID aura été reléguée derrière nous, il y a une chose avec laquelle nous n’en aurons pas fini: les infections transmises des animaux aux humains, ou zoonoses.

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En temps normal, un microbe est unique à une seule espèce animale. Mais des mutations surgissent de temps en temps, et elles semblent surgir plus souvent que dans le passé, en raison de la promiscuité entre la faune sauvage et les humains —l’étalement urbain et la destruction d’écosystèmes font en sorte que nous côtoyons plus souvent des animaux avec lesquels, jadis, les contacts auraient été rares.

Le risque de transmission de ces maladies augmente aussi à cause des changements climatiques, qui déplacent certains de ces animaux plus près de nous, ou bien font entrer en contact des espèces qui, jadis, auraient été séparées par des centaines de kilomètres.

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Notre santé dépend donc aussi de la santé des animaux et de leurs écosystèmes: c’est l’approche One Health / Une seule santé. À Je vote pour la science cette semaine, Isabelle Burgun en parle avec :

  • Ariane Adam-Poupart, conseillère scientifique spécialisée à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), professeure associée à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
  • Alexandre Thibodeau, codirecteur de la Chaire de recherche en salubrité des viandes, professeur sous octroi adjoint au département de pathologie et microbiologie de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, spécialiste des pathogènes alimentaires et de la ferme.

En décembre dernier à Montréal, le sommet international sur la biodiversité (COP15), nous le rappelait : les changements climatiques, les dégradations du patrimoine naturel et les pertes d’habitats, ont des conséquences sur nos vies. Et même sur notre santé: comme on a pu le voir avec la Covid-19, on assiste depuis quelques décennies à une augmentation des zoonoses – ces infections se transmettant des animaux à nous. 

Avons-nous raison de craindre que plus la biodiversité se dégrade, plus les risques pour la santé humaine augmentent?

L’approche de santé publique One Health/Une seule santé met en œuvre des programmes, des politiques et législations, et inspire aussi des travaux de recherche où plusieurs secteurs communiquent : la santé, la santé animale et l’environnement. L’émergence des zoonoses, c’est une question de promiscuité entre une faune sauvage et les humains: mais en parallèle, faut-il se méfier de nos propres comportements, nous qui avons un peu trop tendance à approcher les animaux sauvages qui génèrent de la sympathie?

Est-ce que ça augmente la pression sur les agriculteurs? Comment protéger les élevages, par exemple devant la menace de la grippe aviaire? 

Quels sont les impacts des changements climatiques sur les zoonoses au Québec?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), et CHOM (Toronto). 

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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