Les épisodes d’inondations, en août dernier, auront laissé de mauvais souvenirs au Québec. En plus de faire craindre d’autres épisodes du même genre, à brève échéance. Peut-on construire différemment pour atténuer les dégâts? On en discute cette semaine à notre émission.
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Lorsque les vestiges de l’ouragan Debby ont atteint le sud du Québec, les 9 et 10 août, 43 municipalités québécoises ont subi des dommages et une personne a perdu la vie.
Des sous-sols inondés, de nombreux déchets qui jalonnent les rues, des gens désespérés… Avec des dégâts estimés à 2,5 milliards$, il pourrait s’agir de « l'événement climatique le plus coûteux de l'histoire », selon le Bureau d’assurance du Canada.
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Comment faire face aux risques d’événements extrêmes de plus en plus fréquents en raison des changements climatiques? D’un côté, le gouvernement québécois se prépare à adopter une nouvelle carte des zones inondables, ce qui fait déjà grincer des dents.
De l’autre, il est possible de construire différemment. Les villes ont là un rôle à jouer pour encourager les bonnes pratiques, tout comme les architectes et même les assureurs.
Comment bâtir pour mieux faire face aux inondations? Isabelle Burgun en parle avec :
- Élène Levasseur, directrice recherche et éducation chez Architecture sans frontières Québec.
- Bernard Deschamps, ex-dirigeant de compagnie d’assurance et doctorant en sciences de l’environnement à l’UQÀM
- Marco Lasalle, directeur du service technique et rénovation de l'Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ)
Quel bilan peut-on faire des récents évènements, en coûts, mais aussi en conséquences sur les humains?
Faudra-t-il renoncer à nos sous-sols ? Ou cesser de les isoler par l’intérieur?
C’est aussi une question d’emplacement: que sait-on des enjeux sociaux pour les populations vivant dans des zones vulnérables aux inondations?
La nouvelle cartographie des zones inondables, qui pourrait être adoptée d’ici la fin de l’année, a déjà provoqué de la grogne, mais si elle est là, c’est parce que l’actuelle cartographie était désuète? N’est-on pas également en manque d’une cartographie des cuvettes?
Qu’est-ce qu’on a appris des inondations de 2017 et 2019? A-t-on appris quelque chose?
Les mesures techniques, comme les matériaux résistants à l’eau ou les systèmes d’évacuation des eaux, c’est très bien, mais l’important, n’est-ce pas d’avoir le moins d’eau possible qui arrive jusqu’aux édifices?
Cohabiter avec l’eau est le premier état des connaissances sur l’adaptation des bâtiments aux inondations au Québec. Quels sont les constats?
Et le rôle des assureurs, où s’arrête-t-il?
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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor).
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