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- Depuis toujours, les arbres agissent comme des puits à carbone, ce qui réduit d’autant la quantité de CO2 qui va se perdre dans l’atmosphère et accroît l’effet de serre. Mais si les arbres approchaient des limites de ce qu’ils peuvent absorber ?

C’est l’inquiétude rattachée aux forêts boréales. Selon un modèle paru le 19 octobre dans Nature Climate Change, et qui s’appuie sur un millier d’années d’incendies en Alaska, il se peut que nous ayons sous-estimé le rôle joué par les feux de forêt, faute de les avoir étudiés assez longtemps. Si ce nouveau modèle est exact, les feux de forêt sont d’ores et déjà en train de se faire plus fréquents, à cause du réchauffement climatique. Or, plus de feux de forêt veut dire plus de carbone relâché dans l’atmosphère et ensuite, dans les années qui suivent, une plus grande quantité de jeunes arbres, donc qui peuvent moins absorber de carbone.

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Les forêts boréales retiennent à elles seules le tiers du carbone absorbé par les arbres de la planète, d’où leur importance dans les calculs sur ce qui nous attend dans le prochain siècle.

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