Elle est tout autour de nous et s’infiltre partout: la pollution atmosphérique stagne tout particulièrement dans les grandes villes. Or, il faudra s’habituer à des épisodes de smog plus fréquents en raison des changements climatiques. C'est le sujet de notre émission cette semaine.
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Les incendies de l’été dernier ont ainsi eu des répercussions sur la qualité de l’air dans de nombreuses agglomérations canadiennes et américaines. Et il y en aura inévitablement d’autres.
Si les grandes métropoles d’Afrique ou d’Asie connaissent d’ores et déjà cette réalité avec des concentrations élevées de polluants atmosphériques, le Canada devra s’y habituer – lui qui se place au 42e rang des pays et territoires en terme de qualité de l’air. Santé Canada enregistre d’ailleurs près de 4000 décès prématurés par année au Québec associés à cette pollution de l’air.
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Mais pourquoi le réchauffement climatique amplifierait-il le problème chez nous ? Isabelle Burgun en parle avec:
- Eve Riopel, pédiatre, actuellement étudiante au doctorat professionnel en santé publique à l’Université Johns Hopkins de Baltimore, aux États-Unis. Elle est membre de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME) et rédactrice principale du document de l’AQME, «Cadre de référence sur la qualité de l’air» publié le 6 février.
- Stéphane Buteau, professeur à l'École de santé publique de l'Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche en santé publique
L’Organisation météorologique mondiale constate, dans son récent bilan sur l’état du climat, que l’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée. Pourquoi ce lien avec la qualité de l’air?
De quels types de polluants parle-t-on? A-t-on un bon portrait local de la pollution, chez nous? À quels problèmes de santé faut-il s’attendre si rien n’est fait? Est-ce que ça inclut des problèmes de santé chez les enfants?
Quand on parle de pollution climatique, on parle de quoi exactement?
Le cas du quartier Limoilou, à Québec: que nous a-t-il appris des impacts des concentrations de particules fines?
Que peut-on améliorer du côté des politiques et règlements associés à la qualité de l’air? Qu’est-ce qui ne se mesure pas et qui devrait l’être? Comment obliger une entreprise à être plus transparente ?
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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor).
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