usineCCR-MontrealEst

Prenez une grande inspiration: à notre émission cette semaine, nous allons vous parler de qualité de l’air. Ou plutôt, de mauvaise qualité. 

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Depuis plusieurs années, la population de Montréal-Est doit composer avec des taux élevés d’arsenic et divers polluants en provenance d’industries locales mais plus particulièrement de l’usine de cuivre CCR. Ces émissions d’arsenic sont plus élevées que les normes établies par l’État – on parle de deux fois les concentrations moyennes annuelles tolérées. 

Cette usine s’est engagée, il y a deux ans, à réduire ses émissions grâce à l’installation d’un dépoussiéreur et de nouvelles stations de mesure. Mais le dossier traîne et les citoyens demeurent inquiets. Ils réclament de la transparence dans la divulgation des données d’émissions des substances nocives.

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À la fin de 2019, la députée de Québec solidaire, Ruba Ghazal, et des groupes de citoyens ont mis en ligne, sur le site de l’Assemblée nationale, une pétition demandant à Québec d’agir pour réduire la pollution atmosphérique de cette partie de l’île de Montréal.

D’autres villes québécoises livrent un combat similaire contre la pollution atmosphérique. Rouyn-Noranda est victime de fortes concentrations d’arsenic émises par la fonderie Horne. Tandis que les citoyens de la basse-ville de Québec luttent contre les taux élevés de nickel provenant du port

Selon Santé Canada, la pollution atmosphérique est responsable d’environ 14 000 morts prématurés. Elle augmente aussi les risques de maladies cardiovasculaires, respiratoires et de certains cancers. 

Isabelle Burgun parle de la qualité de l’air urbain et des enjeux de santé publique que cela suscite avec:

  • Vincent Marchione, président et cofondateur du Comité de vigilance environnementale de l’Est de Montréal (CVEEM).
  • Louise Vandelac, professeure titulaire au département de sociologie de l’UQAM, spécialiste en santé environnementale. Elle dirige le Collectif de recherche écosanté sur les pesticides, les politiques et les alternatives à l’UQAM.
  • Ruba Ghazal, députée de Mercier pour Québec solidaire, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’énergie, d’environnement, de science et de transports. Elle est l’auteure du Projet de loi n°199 : Loi modifiant la Loi sur la qualité de l’environnement pour instaurer un droit d’initiative citoyenne en environnement et renforcer les pouvoirs et l’indépendance du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

Quelles sont les causes principales de la pollution de l’air en ville ? Quels sont les effets sur la santé de ces doses d'arsenic dans l’air? Pourquoi la députée de Mercier a-t-elle appuyé cette pétition ? Qu’est-ce que le Comité de vigilance attend de l’usine CCR, et des autres usines du secteur? Qui et comment mesure-ton les polluants et les particules de l’air? Est-il exact que ce sont généralement, dans les villes du monde, les secteurs les plus défavorisés qui souffrent le plus de ce type de pollution ?  

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h et le samedi à 11 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Emilie Senécal-Léonard. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), CIAX (Windsor) et Radio-Fermont. 

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. La naissance de l'émission, en 2008, avait également été accompagnée d'une initiative politique non partisane du même nom : rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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