Faut-il s’attendre à des coupes budgétaires pour la science canadienne? C’est l’alerte que lançait en octobre l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente les scientifiques à l’emploi du gouvernement canadien. C’est le sujet de notre émission cette semaine.
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Le gouvernement canadien se lancera dans des dépenses d’infrastructures et devra soutenir les secteurs de l’économie mis à mal par les politiques douanières du gouvernement américain. Il promet parallèlement des coupures dans la fonction publique.
Le syndicat représentant les scientifiques, les ingénieurs et les chercheurs travaillant pour le gouvernement fédéral, s’alarme donc de cette volonté d'austérité : cela risque de fragiliser la capacité du Canada à s'adapter aux changements qui pointent à l’horizon. Et les effets se feront sentir chez le public, pas seulement dans les laboratoires.
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Comment les changements de politiques à Ottawa affecteront-ils la science? Isabelle Burgun en parle avec:
- Félix Proulx-Giraldeau, directeur général par intérim d'Evidence For Democracy, un organisme à but non lucratif militant en faveur d'une utilisation transparente des données probantes dans la prise de décisions gouvernementales au Canada
- Jean Bérubé, vice-président du Groupe RE de l’IPFPC –association qui représente 3000 chercheurs fédéraux, en santé, mathématiques, environnement ou à la défense.
Note: la première diffusion de cette émission a eu lieu le 3 novembre, la veille du dépôt du budget fédéral
Le programme d'austérité d'Ottawa avait été annoncé bien avant le dépôt du budget. Quel serait l’effet principal de coupes en recherche publique? Quel était l’état d’esprit des scientifiques gouvernementaux face au financement ces dernières années?
La Coalition pour la recherche canadienne – une alliance de chercheurs, d’universités, d’organismes et d’étudiants - a envoyé en octobre une lettre soulignant l’importance de protéger la science canadienne et de miser sur le maintien des talents au Canada. Qu’est-ce qui a motivé cette lettre?
L’IPFPC a publié un rapport le 20 octobre, qui souligne que la science fédérale est déjà mise à rude épreuve – on note une baisse du niveau de confiance dans les politiques gouvernementales, le constat qu’un tiers des laboratoires sont en mauvais état, ainsi qu'un manque de financement dans certains ministères. Les inquiétudes sont-elles amplifiées par ce qui se passe à Washington depuis janvier?
On parle beaucoup de Donald Trump, mais comment se portait la science canadienne avant 2025? Comment peut-on réagir à la crise qui frappe les scientifiques chez nos voisins du Sud?
La défense et l’habitation devraient être deux domaines soutenus par le budget. Quels sont les domaines scientifiques qui risquent d’être touchés?
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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor).
Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici.





