Pour le Canada, 16,5 millions d’hectares sont partis en fumée, un territoire aussi grand que la Tunisie. De nombreux citoyens ont été forcés d’évacuer leur maison, leur travail, leur ville —et leur vie.

Comme si ce n’était déjà pas assez, des inondations ont aussi forcé des évacuations. Tous ces événements obligent les municipalités et les citoyens à partir ou à s’adapter.

Quitter sa maison ou rester? La difficile question de l’adaptation aux changements climatiques est là. Pour cette première émission de la 16e saison de Je vote pour la science, Isabelle Burgun en parle avec : 

• Philippe Gachon, directeur du Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ)  et professeur de géographie à l’Université du Québec à Montréal
• Yan Boulanger, chercheur scientifique en écologie forestière et porte-parole à Ressources naturelles Canada

Comment qualifier cet été? Plus chaud, et plus sec, mais pas nécessairement aux mêmes endroits? 

Au Canada aussi, on brûle près de 2 à 2,5 millions d’hectares par année. Quelles sont les zones vulnérables? Et du côté des inondations, on a aussi eu du jamais vu cette année?

Comment peut-on relier les évènements météorologiques aux changements climatiques –ce qu’on appelle la science de l’attribution?

Qu’est-ce qui influence le plus les feux? La foudre, le climat plus sec, les coupes forestières?

Philippe Gachon a participé cette semaine à un événement mettant en scène des gens qui nient la réalité climatique. Pourquoi avoir accepté cette invitation?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), et CHOM (Toronto). 

Vous pouvez également nous suivre sur Twitter . Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici. 

Photo: Chibougamau, dans la fumée des feux de forêt, 22 juin 2023 / Société d'histoire de la Baie James